domingo, maio 16, 2010

O Tempo das Cerejas (outra vez)



Escrevo todos os anos alguma coisa sobre as cerejas, que adoro, não só pelo sabor, mas também pela sua beleza e raridade.. Ou posto fotografias.
Esta canção francesa foi composta em 1866 e é associada à Comuna de Paris. Letra de Jean-Baptiste Clément, música de Antoine Renard.

Letra

Quand nous chanterons, le temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête.
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au coeur
Quand nous chanterons, le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur.

Mais il est bien court le temps des cerises
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d'oreilles,
Cerises d'amour aux robes pareilles
Tombant sous la feuille en gouttes de sang.
Mais il est bien court le temps des cerises
Pendant de corail qu'on cueille en rêvant.

Quand vous en serez au temps des cerises
Si vous avez peur des chagrins d'amour
Evitez les belles!
Moi qui ne crains pas les peines cruelles
Je ne vivrai point sans souffrir un jour.
Quand vous en serez au temps des cerises
Vous aurez aussi des peines d'amour.

J'aimerai toujours le temps des cerises
C'est de ce temps là que je garde au coeur
Une plaie ouverte.
Et Dame Fortune en m'étant offerte
Ne pourra jamais fermer ma douleur,
J'aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au coeur.

Couplet ajouté pendant la guerre de 1871

Quand il reviendra le temps des cerises
Pendores idiots magistrats moqueurs
Seront tous en fête.
Les bourgeois auront la folie en tête
A l'ombre seront poètes chanteurs.
Mais quand reviendra le temps des cerises
Siffleront bien haut chassepots vengeurs.

3 comentários:

Anônimo disse...

A uma cerejeira em flor

Acordar – ser na manhã de Abril
a brancura desta cerejeira,
arder das folhas à raiz,
dar versos ou florir desta maneira.
Abrir os braços, acolher nos ramos
o vento, a luz, o que quer que seja,
sentir o tempo, fibra a fibra,
a tecer o coração de uma cereja.

Eugénio de Andrade

Maria

Nadinha disse...

Obrigada pelo comentário.

Andarilha disse...

Deixando um abraço!