"Voici la nuit,
_ L'immense nuit des origines,
_ Et rien n'existe hormis l'amour,
_ Hormis l'amour qui se dessine :
_ En séparant le sable et l'eau,
_ Dieu préparait comme un berceau,
_ La terre où il viendrait au jour.
Voici la nuit,
_ L'heureuse nuit de Palestine,
_ Et rien n'existe hormis l'Enfant,
_ Hormis l'Enfant de vie divine :
_ En prenant chair de notre chair,
_ Dieu transformait tous nos déserts,
_ En terre d'immortels printemps.
Voici la nuit,
_ L'immense nuit sur la colline,
_ Et rien n'existe hormis le Corps,
_ Hormis le Corps criblé d'épines :
_ En devenant un crucifié,
_ Dieu fécondait comme un verger,
_ La terre où le plantait la mort.
Voici la nuit,
_ L'immense nuit qui s'illumine,
_ Et rien n'existe hormis Jésus,
_ Hormis Jésus où tout culmine :
_ En s'arrachant à nos tombeaux,
_ Dieu conduisait au jour nouveau,
_ La terre où il était vaincu.
Voici la nuit,
_ La longue nuit où l'on chemine,
_ Et rien n'existe hormis ce lieu,
_ Hormis ce lieu d'espoir en ruine :
_ En s'arrêtant dans nos maisons,
_ Dieu préparait comme un buisson,
_ La terre où tomberait le feu. "
Didier Rimaud
Deu hoje na televisão este filme que já tinha visto e que é muito bonito, baseado na realidade do massacre de frades franceses na Argélia.
Uma personagem cita a frase de Pascal, que talvez possa traduzir assim:
"Nunca fazemos o mal tão plenamente e tão alegremente como quando o fazemos por convicção religiosa"-
“Jamais on ne fait le mal si pleinement et si gaiement que quand on le fait par conviction religieuse”. (Blaise Pascal)